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La première fois que je suis tombée amoureuse ...

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T0ki0-en-Permutati0n

Description :


-" Empty spaces - what are we living for?
Abandoned places - I guess we know the score..
On and on!
Does anybody know what we are looking for?

Another hero - another mindless crime.
Behind the curtain, in the pantomime.
Hold the line!
Does anybody want to take it anymore?
The Show must go on!
The Show must go on!Yeah!
Inside my heart is breaking,
My make-up may be flaking,
But my smile, still, stays on!

Whatever happens, I'll leave it all to chance.
Another heartache - another failed romance.
On and on...
Does anybody know what we are living for?
I guess i'm learning
I must be warmer now..
I'll soon be turning, round the corner now.
Outside the dawn is breaking,
But inside in the dark I'm aching to be free!

The Show must go on!
The Show must go on! Yeah,yeah!
Ooh! Inside my heart is breaking!
My make-up may be flaking...
But my smile, still, stays on!
Yeah! oh oh oh

My soul is painted like the wings of butterflies,
Fairy tales of yesterday, will grow but never die,
I can fly, my friends!

The Show must go on! Yeah!
The Show must go on!
I'll face it with a grin!
I'm never giving in!
On with the show!

I'll top the bill!
I'll overkill!
I have to find the will to carry on!
On with the,
On with the show!

The Show must go on."


-" Enfant, je rêvais d'étourdissantes aventures fourmillantes de dangers mais je n'arrivais pas à trouver la porte d'entrée vers un monde parallèle ! J'ai fini par me convaincre qu'elle n'existait pas. J'ai grandi, vieilli, et je me suis contenté d'un monde classique... jusqu'au jour où j'ai commencé à écrire des romans; Un parfum d'aventures s'est alors glissé dans ma vie. De drôles de couleurs, d'étonnantes créatures, des villes étranges.. J'avais trouvé la porte."

"Roxanne, you don't have to put on the red light
Those days are over
You don't have to sell your body to the night
Roxanne, you don't have to wear that dress tonight
Walk the streets for money
You don't care if it's wrong or if it's right

Roxanne, you don't have to put on the red light
Roxanne, you don't have to put on the red light
Put on the red light, put on the red light
Put on the red light, put on the red light
Put on the red light, oh

I loved you since I knew ya
I wouldn't talk down to ya
I have to tell you just how I feel
I won't share you with another boy
I know my mind is made up
So put away your make up
Told you once I won't tell you again it's a bad way

Roxanne, you don't have to put on the red light
Roxanne, you don't have to put on the red light
You don't have to put on the red light
Put on the red light, put on the red light. "

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Chapitre n°X : Je suis une marginal dans ce monde de vautour, je suis la plus grande peur de la belle société, je suis le cadavre livide qui vous observe derrière ces murs sans teint, celle qui vous juge, vous emprisonne, vous empoisone, je suis celle qui mourra jeune et libre.

PDV Roxanne :


Il y a deux jours, nous avions achevé notre dernière représentation en Allemagne.
Ce matin, nous venions de passer les portes de Berlin. Cette ville, que tout le monde admire, pour sa grandeur historique et culturelle. Pour son centre économique, ses jolies magasins. Mais personne ne connaît cette ville aussi bien que moi.
Personne ne la craint, ne l'aime et ne la haie comme moi.
Alors que les autres, avaient décidé de se reposer à l'appartement, j'avais endossé chapeau, lunette et écharpe et j'étais sortie. J'avançais sur les trottoirs sales, à grandes enjambés. Je gardais les yeux fixé sur le ciel grisâtre, enfermant mes pensés qui me séduiraient à faire demi-tours.
Voilà longtemps, que je n'y avais pas remis les pieds. La ville avait changé, évoluer, grandit. Mais dans le fond, c'était toujours les mêmes rues, les mêmes quartiers, les mêmes enseignes. Les immeubles étaient juste un peu plus haut, un peu plus grands, effaçant sur leurs passages les jolies maisons de mon enfance.
Mon c½ur était étonnement sec, bien plus que je ne l'aurais pensé, bien plus qu'il ne l'aurait été il y a quelques années. Sans difficulté, j'atteignis le cimetière. Il était petit, et peu entretenus. Il semblait stocker tous les exclus de la société, ceux qui n'avaient pas été choisis, ceux qui étaient mort seul.
Au bout d'un bon quart d'heure, je la vie, noire, poussiéreuse, et neutre.
Tous ce qu'il aurait détestés. Aucunes fleurs ne trônaient sur le socle de pierre, à croire que tout le monde l'avait oublié.
Son nom, brillait piètrement sur le présentoir. « Lohan Dinkel », il n'y avait, ni date de naissance, ni date de mort. Il n'y avait aucune formule d'au revoir. Le corps fut sûrement ensevelis à la va vite, sans cérémonie, sans famille et sans amis.
Lohan...jusqu'à sa mort, je n'avais jamais connus son vrai prénom... pourtant, sans lui, aujourd'hui ce serait sûrement moi, sous cette pierre tombal.
Alors qu'il avait tant fait pour moi, je n'avais jamais pus lui rendre la pareil.
Une idée traversa mon esprit, je rebroussais chemin en courant, jusqu'à un magasin deux rues plus loin, priant pour qu'il n'ait pas fermé. Heureusement, il était toujours là. Une fois mes achats faits, je revins vers le cimetière, 6 bombes en main.
Le lieu était désert, je commençais donc à peindre.
Mon esprit divagua vers ces années qui m'apparaissaient à présent comme les souvenirs d'une autre vie.
C'était il y a trois ans, j'étais alors au collège, âgée de 14 ans.

« Il ne faut pas avoir souffert pour souffrir ». Cette phrase prenait à présent place dans mon c½ur. J'avais vécus jusqu'ici une enfance à l'égal de toute autre, ponctué de rire et de larme.
Malgré tout, depuis quelques mois, je me sentais profondément isolé dans cette société que je n'avais jamais comprise.
Ce monde semblait avoir été meublé pour quelqu'un d'autre. J'avais le sentiment d'être née trop tôt, ou trop tard. Ou peut être pas sur la bonne planète. Je me sentais étrangère.
J'observais mes camarades jouer à imiter les adultes à travers les vitres sales de mon esprit.
Moi je ne jouais pas, à quoi bon ? Enfant et adulte se valaient, c'était la même merde, la même connerie niaise peint sur des c½urs meurtris.
Et cela me faisait mal, mon corps se consumait à s'en écorcher les poignets. Souffrir pour ne plus souffrir, mon seule échappatoire, ma bouée de sauvetage.
C'est le jour de la rentrée que je l'ai vu pour la première fois, ce diable aux cheveux rouge.
Son assurance, son indolence, son insolence, tout en elle m'attirait.
Elle m'écoutait, et me comprenait. Toutes deux, nous ressentions les mêmes choses. La même haine bouillonnait en nous, prête à exploser.

Tout à commencé par un joint, ou peut-être deux, je ne sais plus. De la Ice, importée tout droit d'Amsterdam, rouler avec une slim, couper à la Marlboro, partagé en deux-deux avec Léa. Je me souviendrais toujours de ce parfums amers, de ce gout d'illégale, d'aventure et d'interdis.
Cette expérience aux airs de nirvana, fut le point de départ d'une longue descente aux enfers. Amnesia, Sky, Afghan, Thaï, Bubble, Ice, Jamaïcaine, Purple, Bella,... Un mois plus tard, je connaissais toutes les sortes de Beuh, vendu en Allemagne. Je connaissais leurs prix, 6 E le gr, les dealers, et je savais parfaitement rouler. Un mois plus tard, je fumais autant de joins par jours, que certains fume de clope. Cette herbe magique, me donnait la sensation d'exister et de disparaître aux grés de mes envies. Je ne me sentais plus seul, car j'appartenais à la grande famille des fumeurs. J'allais en soirée avec des gens louches, mais pas méchant, que je ne connaissais pas et ne reverrais peut être jamais. Le cannabis nous reliait.
Mes notes baissaient et mes parents criaient, mais leurs mots acerbes volaient bien trop bas pour moi.
Un jour, Léa me proposa d'aller en Teuf avec Jeff, un ami de 18 ans, brun et dégingander, tout aussi défoncé que nous. Le garçon venait d'avoir son permit, et avait proposé de nous emmener à cette fête clandestine, au milieu d'un champ, perdus à une dizaine de kilomètre du nord de Berlin.
Après deux heures de danse sur les vibrations des sons Hardcore, que Léa et moi avions tant de fois écoutée chez elle, la fatigue m'envahit, tétanisant mes muscles les uns après les autres, exerçant une pression très reconnaissable sur mes yeux rougis.
Nous partîmes donc rejoindre Jeff et un groupe d'ami assis un peu plus loin dans une herbe parsemé de pochon, de mégot et de souris (C'est le terme qui désigne le reste d'une cigarette déchirer dans le but de rouler un joins). Ils étaient cinq en tout, je m'assis prés de Yann, un inconnu portant une iroquoise. A l'aide d'une série d'étirement, je tentais de réprimer cette soudaine affluence de sommeil, mais ne réussit qu'à m'arracher un bâillement.
Yann m'observa un moment de ses billes bleu turquoise avant de prendre la parole :


-Tu semble fatigué, j'ai peut être ce qu'il te faut ! Murmura-t-il avant de fouiller dans les poches, trop nombreuses, de son Perfecto.
-Désoler, je ne Prod' (sniff) pas ! Lâchais-je à la vus d'un sachet de poudre blanche.
-C'est que du Speed ! S'exclama-t-il, un sourire ne se détachant pas de ses dents jaunies par le tabac.


Il prit mon silence pour un oui, et traça sur un support en bois, deux lignes blanches. Puis, il se boucha une narine et aspira l'un des rails à l'aide d'une paille, avant de me tendre la planche. Je reproduis ses gestes, puis passais mon doigt sous mon nez, effaçant ainsi tout résidu de poudre et vérifiant qu'aucune goutte de sang n'avait perlé. Il récupéra la planche, humidifia son doigt qu'il balada ensuite sur le support avant de passer ce qu'il avait pu récupérer de poudre sur ses dents. La drogue me brûlait les naseaux à l'endroit ou elle avait pénétré, mais quelque minutes plus tard, une énergie nouvelle circulait dans mes veines, me tenant éveiller jusqu'aux aurores.
Peu de temps après, Léa et moi nous mettions à la coke puis aux buvards (acide, en générale LSD). Tout les week-ends, nous nous rendions en teuf' et Yann me fournissait tout ce dont j'avais besoin. Les chiffres sur mon compte continuaient de décroiser, atteignant bientôt un chiffre tristement nul. C'est à ce moment que j'entamais une relation avec mon dealer.
Dans ce milieu, personne ne sort jamais vraiment avec personne, parce que dans le fond, tout le monde couche avec tout le monde. Pourtant, Yann et moi étions très proche de ce que la norme appel « un couple ». Pour preuve, il partageait toute sa conso' avec moi.
Je passais le plus clair de mon temps chez lui. Autour de moi, ma famille, mes amis, mes proches ne se rendaient compte de rien. En commençant à se droguer, on apprend également à mentir, à manipuler, et à dissimuler. Je me sentais libre, dans mon paradis artificiel.
Malheureusement si l'ascension est rapide, la chute l'est d'autant plus. La coc' fut très vite remplacé par l'héro', et bientôt je ne vis plus que Yann.
Léa avait commencé à se piquer, et moi je trouvais ça dégueulasse, l'héroïne que je consommais, je me contentais de la fumer, de la sniffer ou alors je me tapais un alu'.
Par ailleurs, la drogue est un monde dans lequel on a jamais vraiment d'amis, car tout le monde méprise tout le monde . La drogue isole, mais lorsque l'on s'en rend compte il est trop tard. Yann était le seul en qui j'avais confiance, il ne ressemblait en rien à ces Junkies égoïste, lorsque nous étions en manque, il trouvait toujours un moyen de nous dépanner tout les deux. Et ça, c'était la plus belle preuve d'amour qu'un drogué pouvait faire à un autre drogué. Alors je le savais, il m'aimait, autant qu'un Héroïnomane peut aimer, il m'aimait presque autant qu'il aimait se fixer.

Plus les mois passaient et plus mon apparence se dépravait. La drogue altérait mon appétit et par conséquent, me faisait beaucoup maigrir, encore quelque mois et je pesais en négatif...
Mes joues s'étaient creusées, mes pupilles étaient aussi ternes que celle d'un mort et d'immense cerne cerclait le contour de mes yeux. Ma peau, elle, était aussi blanche et aussi fragile qu'une feuille à rouler OCB. Je ne me maquillais plus, ne me coiffait que très rarement et n'avait plus aucune envie de m'habiller. Je portais donc, constamment un vieux jean rapiécé, un pull trop large pour moi, souvent emprunté à Yann et mes inlassables Doc'.
On les reconnaît à ça les drogués, ils ne savent prendre soin que de leurs pochons et leurs seringues, délaissant totalement des choses aussi futile que le look, l'hygiène et la santé.
Quelques semaine plus tard, Yann commençait à se fixer, ce qui à causé une longue et violente dispute. Ce jour là, pour la première fois nous nous sommes battus, mais c'était Yann et je l'aimais.
Je ne me posais plus de question sur la société, car à mes yeux, je n'en faisais plus parti.
Je vivais au jour-le jour dans un monde régis par ses propres règles, ses propres rêves.
Comme dirait un auteur que j'apprécie :

« Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines lasers, des ouvres boites électroniques.
Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis.
Choisir son survet' et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie choisir de s'affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de McDo.
Choisir de pourrir à l'hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants, niqués de la tête, qu'on a pondu pour qu'ils prennent le relais.
Choisir son avenir, choisir la vie.
Pourquoi je ferais une chose pareille ? J'ai choisi de pas choisir la vie, j'ai choisi autre chose. Les raisons ?
Y'a pas de raison. On n'a pas besoin de raison quand on a l'héroïne. »

Ma vie aurait pu continuer très peu de temps comme ça, si un jour Yann ne s'était pas fait embarquer par les flics alors qu'il dealait.
Tout à basculer un matin comme les autres ou le soleil tapait rageusement sur mes yeux qui ne cherchaient que l'apaisement de l'obscurité. J'étais allongé sur l'herbe sèche du jardin de ma maison déserte, mon esprit vagabondant mille lieux sous terre, rêvassant à la drogue, à la mort et à des corps décharné aimant de toute leurs âmes, lorsque mon portable sonna. Avant même de décrocher, je su qui était mon interlocuteur parce que lui seul m'appelait.
Au simple son de sont « Allo ? » je sus que quelque chose de terrible s'était passé. Quelque chose qui ferait basculer le restant de ma vie.
Yann m'expliqua, qu'il s'était fait arrêter par les flics avec du matos (de la drogue) sur lui, il me demandait d'aller récupérer rapidement toute la cam' et les shooteuses (seringues) chez lui car les flics ne tarderaient pas à perquisitionner, et que ça aggraverait rudement la situation si ils trouvaient quelque chose. Il me disait qu'il m'aimait, qu'il était désolé, et qu'il ne fallait surtout pas que j'aille le voir parce que cela me créerait surement des problèmes. Lorsqu'il raccrocha, je sus que c'étais la dernière fois que je lui parlais. J'étais triste et effrayé. Terrifié de ce qu'il adviendrait de lui, de nous, de moi. Affoler à l'idée de vivre sans lui sur cette terre sans valeur. C'est le visage inondé par mes larmes que je courus jusqu'à chez lui, vidant successivement toute nos cachettes. Une fois cela achevé, j'enfournais tous dans un sac et le balançais à la poubelle, déterminée à tout arrêter.
Le soir même, mon audace perdait de sa rigueur et tremblante je me précipitais vers la poubelle ou se cachait une bonne centaine d'euro d'héroïne. Evidemment, le sac avait été ramassé par l'un des nombreux drogués qui zonaient dans Berlin.
Je n'avais rien, pas même un billet qui me permettrait de me payer une dose, me faisant tenir jusqu'à ce que je trouve un moyen de me procurer de l'argent.
Mon corps fut pris d'effrayantes convulsions, se couvrant par la même occasion d'une fine couche de sueur. J'avais peur de claquer, alors je me précipitais chez Léa. Son sourire sinistre m'accueillit, elle était devenue laide. Malgré ses 15 ans, elle était ridée, et sa peau était encore plus grisâtre que la mienne. Je souris à la vu de son visage si monstrueux, je la détestais de m'avoir fais ça, et je me haïssais d'être forcé de l'implorer pour qu'elle me fasse don d'une dose.


-C'est seulement en l'honneur du passé et parce que tu me fais pitié, que je te fais crédit. Tu as intérêt à me rembourser vite. Lâcha-t-elle hautainement.

C'est en sniffant pitoyablement l'héro, sur son pallier, que je pris réellement conscience, du mal que me faisait la drogue.
Il y a une chose terrible avec la drogue, c'est qu'au début on en prend pour se sentir bien, pour planer... Mais très vite, le corps s'habitue, et on n'en prend plus que pour être dans son état normal.
Il y a aussi, l'aile maléfique de la mort qui bat tous prêt de nos oreilles à chaque seconde. Combien de fois ai-je appris le décès ou l'hospitalisation de l'une de mes connaissances
Vivre vite mourir Jeune, c'est ce que prônait la plupart d'entre-nous, mais dans le fond personne n'avais envie de mourir. Et puis on se sentait toujours plus fort. Elle ne m'aura pas, se disait t'on, je suis plus forte qu'elle, je ne suis pas comme tous ces Junkies, moi je suis forte, plus forte. Mais la drogue ça fauche tout le monde sans exception.
Pour pouvoir payer la raison de mon effondrement, je me mis à voler, principalement ma famille, mais parfois des gens dans la rue.
Ma famille se méfiait et se doutait de quelque chose, alors elle commença à cacher l'argent, les cartes de crédit, et les chéquiers. Il fallu que je trouve une autre solution, et lorsque l'on à 15 ans, la seul chose que l'on peut faire, c'est se prostituer. Je me rendis donc 8h par jours devant la gare de Berlin, coins réputé pour ses nombreuses et nombreux prostitués.
Malgré mon corps cadavérique, mon jeune âge attirait beaucoup d'homme et femme en manque d'amour charnel.
Plusieurs fois, je me fis violer, tabassé et bien d'autre chose encore, mais c'était le prix de cette saloperie de drogue. Beaucoup de gens vous diront que cette pratique finit par vous dégouter de vous-même. Mais ça n'était pas mon cas, ça n'était pas le cas des drogués. Parce que les Junkies, n'ont pas vraiment conscience de ce qui est bien ou mal, parce que même sans ça, ils s'aiment et se déteste à la fois, et parce que tout est supportable si c'est pour se procurer de la drogue.
Pour eux, c'est un job comme les autres, certains vendent des chaussettes et d'autre leurs corps.
C'est à cette période que j'ai rencontré Flash, de son vivant, je n'ai jamais connus son véritable prénom, il se faisait tout simplement appeler comme ça.
Bien avant de lui parler, j'ai vus que lui aussi se droguait, à ses formes, à ses yeux dont le regard avait perdu toutes traces de vie, toute traces d'espoir. Bien avant de lui parler, j'ai deviné qu'il se piquait, car ses veines ressortaient à cause de leurs duretés.
Il avait 19 ans, et avait fugué à 14 ans. Lui aussi tapinnait pour se payer ses doses.
Il avait plusieurs fois tenté de décrocher en vain. Une fois, il avait tenus un mois en ne fumant que du shit, alors qu'il se croyait sevrer il avait replongé, parce que la drogue c'est une histoire d'amour qui dure toute une vie, parce qu'elle est partout même si on ne la voit pas.
Une semaine plus tard, nous nous prostituons tout les deux. C'était moins dangereux, et très demander. Nous nous faisions payer par des couples échangistes, d'autre nous payaient pour coucher ensemble pendant que ces porcs se masturbaient en nous observant. Certains encore, nous demandaient tous les deux en même temps.
Mon associé était très respectueux et très professionnel, il faisait la différence entre le boulot et la vraie vie. Il ne m'avait donc jamais touché en privé. Et lorsque avec l'un de nos client sa tournait mal, il se chargeait toujours de me protéger.
Mon frère à très vite eu vent de mes activité extrascolaire, car certain de mes client faisaient partis de ses copains. Je lui faisais honte, il était la risée de son lycée. A l'époque, je m'en contre-fichais. Il me menaça de tout révéler à nos parents mais j'étais libre, débrouillarde, et si il me balançait je fuguerais et me réfugierait chez Flash. Il n'en fit rien.
C'est un matin d'avril, que je fis ma première tentative de sevrage. C'est Flash qui me l'avait proposé. Cela faisait des jours que nous en parlions, lorsque tout cela serait finis, nous partirions loin, peut être en France ou en Angleterre. Nous achèterions une tente, et on partirait visiter le monde en Stop.
Ce matin là, nous prîmes notre dernière dose, puis on se cala sur son canapé et nous entreprîmes de regarder un film. Le manque débuta en fin d'après midi, la sueur coulait sur nos corps à la fois brulant et geler.
Un instant nous claquions des dents, et le moment d'après nous devions nous dévêtir pour ne pas mourir asphyxié par la chaleur. Nos corps tremblait, et se contorsionnait de douleur. Nous avons fait l'amour, autant que nous le pouvions, pour nous divertir, pour oublier ce tiroir qui renfermait la solution à notre douleur.
Puis, avec peine nous nous endormîmes. Le lendemain, réveillée par la douleur, je rampais jusqu'au tiroir et sniffais une ligne pour contenir cette atroce souffrances, pour « nourrir le singe », aurait dit certaines de mes connaissances.
Flash se réveilla quelque minute plus tard, en gémissant, des larmes perlaient sur ses yeux embués, et son corps ne pouvait plus bouger, tant ses muscles étaient tétanisé par la douleur.
Je m'en voulais d'avoir craqué, mais je fis semblant de gémir, de pleurer, de me tordre de douleurs tout en me plaignant pour dissimuler ma lâcheté.

-Peut être devrait tu prendre une ligne, juste histoire de tenir. Murmurais-je ne pouvant supporter de le voir dans cet état.

A présent je peu le dire, un ami en pleine descente est la pire chose qu'il m'ait été donné de voir.
Je le vis secouer la tête de gauche à droite, les yeux plisser et les mâchoires serrés pour retenir ses cries. En fin de mâtiner, ses muscles répondirent enfin à ses demandes, et il se précipita au toilette vomir ce que nous n'avions pas mangé. En fin d'après midi, il partit prendre une douche, alors que ma douleur réapparaissait.
Je profitais de son absence pour reprendre une dose, c'est à ce moment qu'il m'aperçut.
Je rangeais le sachet, honteuse, n'osant croiser son regard.


-Donne ! S'exclama-t-il. Je le lui tendis, et il s'empressa de sniffer une ligne.
-Ca ne suffit pas ! Gémi-t-il.
Est-ce que, tu pourrais me préparer une seringue, s'il te plait. Je tremble trop, je n'y arriverais pas.


Je hochais la tête et m'empressais de courir à la cuisine chercher une cuillère, un briquet et du citron. Je ne m'étais jamais piqué, pourtant, je savais comment cela se préparait.
Pendant ce temps je le vis poser un garrot sur sa cuisse gauche émacié. Je lui tendis ensuite la seringue. Il entreprit de chercher une veine derrière son genou, celle de ses bras étant devenue bien trop dur, à cause de l'acidité de la substance, pour être transpercées par une simple aiguille. Lorsqu'il l'eu trouvé, je le vit abaisser la gâchette de la seringue vérifiant qu'aucune bulle d'air ne causerait sa mort, puis il la planta dans sa veine.

-Désolé... murmurais-je, me rendant compte de la tentation que j'avais crée en lui.
-C'est pas grave. Murmura-t-il en m'embrassant sur le front.
Je sais que c'est dur, et c'est la première fois que tu tente de décrocher.
On y arrivera la prochaine fois.


Nous avons retenté trois fois, je craquais la deuxième fois, et les deux dernières, ce fut Flash qui me tenta.
Et puis nous comprîmes, qu'as deux nous ne nous en sortirions jamais.


-Tu as une famille Roxanne, une famille qui t'aime et qui peu t'aider. Si tu leurs en parles, je suis sur qu'ils trouveront une solution. Ils t'aideront beaucoup plus que moi je ne pourrais le faire. Me dit-il un jour.
-Et toi ? Tu va faire quoi ? Lui demandais-je.
-Moi, je vais persévérer et continuer seul. Et quand tous sera finit, nous partirons à la mer, tout les deux. Je t'achèterais un jolie maillot-de-bain, et tu le porteras sans honte, parce que tu n'auras plus l'air d'une anorexique. On trouvera un boulot, et on aura plus besoin de se prostitué... J'ai hâte d'y être, ça sera notre récompense.
En attendant, il faut que tu sois courageuse, et que tu t'en sorte.
Ne t'en fais pas pour moi j'y arriverais.


Il m'embrassa sur le front, puis sur les lèvres. Et je partis de chez lui, sans me retourner, de peur de revenir sur ma décision. Je le quittais, sans dire un mot, de peur que le seul son qui ne sorte de mes lèvres gercé ne soit un cri de désespoir.
Ce garçon blond, je pense que, déjà à cette époque, je pressentais que nos jolis rêves ne se réaliseraient jamais. Parce que la vie, ça ne marche pas comme ça n'est-ce pas ?
Parce que ce démon, nous arrache toujours les êtres et les objets qui nous sont le plus cher.
Le soir même, je confiais tout à mes parents, la drogue, la prostitution, les voles.
Maman pleura et papa cria, mais au fond, ils étaient au courant depuis longtemps. Pendant deux ans, ils avaient feint de ne pas voir ce qu'il se tramait, fuyant ainsi une triste réalité.
Le semi-choc passé, ils décidèrent de m'envoyer dans un centre de désintoxication, le centre Freud. L'épreuve fut difficile, malgré la méthadone que les infirmières m'administraient pour contenir la souffrance, il n'était pas rare que je souhaite mourir plutôt que de continuer à endurer ça. Puis au bout de quelque jour, la douleur alla en décroissant, et je m'éveillais un matin en ne ressentant plus aucunes douleurs, comme si je venais de sortir d'un mauvais rêve. C'était alors mon dixième jour d'admission.
Deux jours plus tard, je reçus une lettre de mon seul amie, qui disait ceci :


« I'm not content to be with you in the daytime.
Girl, I want to be with you all of the time.
The only time I feel alright is by your side.
Girl, I want to be with you all of the time,
All day and all of the night...
I believe that you and me last forever.
Oh, yeah, all day and night time yours, leave me never.
The only time I feel alright is by your side.

Ne m'oublie pas, tu tiens mon monde entre tes mains, et le sable chaud serra bientôt pour nous.

Flash.»

Je souris en reconnaissant un extrait de « All day and all of the night » des Kinks.

Le mois suivant, m'apprirent à appréhender, comprendre, et combattre, la dépendance mentale avec laquelle je vivrais toute ma vie.
Au centre, les docteurs m'avaient également appris, que je devrais éviter tout risque de tentation, celons eux, une fois sorti, je ne devrais pas recontacter mes anciens amis.
Ils disaient que même si cet ami était sevré, être ensemble raviverait nos ancien démon, et risquerait de nous faire replonger tout les deux.
Ils ne connaissaient pas Flash, et je préférais replonger avec lui, que vivre sans lui. De toute manière ça n'arriverait pas.
Après tout, n'était-ce pas grâce à lui, que j'avais lutté pendant toutes ces semaines ? N'était-ce pas pour lui que j'avais supporté toute mes souffrances ? N'étais-ce pas à lui que je pensais chaque matin.
C'est pour ces multiples raisons qu'une fois les portes du centre franchis, alors que j'attendais mes parents, la première chose que je fis fut de l'appeler. Trois tentatives plus tard, personne n'avait décroché.
Mes parents vinrent me chercher. Ils mimaient la joie, annonçaient un grand festin pour ce soir, mais je m'en fichais, mon esprit avait déserté cette voiture amplis de faux sentiments.
Tous d'abord, parce que cette lueur de désespoir brillait toujours dans leurs regard, parce que pour eux je resterais toujours leurs filles drogués.
Mais surtout parce que je n'avais pas pus joindre la seule personne, avec laquelle je voulais parler, la seul personne dont j'accepterais les félicitations. Il était le seul à savoir et à comprendre ce que j'avais réalisé, et le prix que tout cela m'avait couté. Mes parents ne savaient pas, ils ne faisaient qu'imaginer.
Entre temps toute ma petite familles avaient déménagé, dans une petite ville à des kilomètres de Berlin, souhaitant ainsi m'éloigner de mes mauvaises fréquentations, mais surtout parce que la vie de mon frère était devenu, par ma faute, un vrai calvaire.

Une fois arrivé, mon frère vint lui aussi me féliciter, mais le c½ur n'y était pas. Il m'en voudrait toute sa vie, et il avait raison.
Puis tous ce petit monde que je devrais appeler famille, me firent visiter la nouvelle maison. Je les suivis donc dans cette multitude de pièce, distraite, une inquiétude latente condamnant ma poitrine.
Une fois seul, je réitérais mes essais, toute aussi vainement. Flash m'avait juré qu'il ne changerait pas de numéro de téléphone et à cette heure là, il était habituellement toujours chez lui.
Mes mains tremblaient malgré moi, une rapide recherche sur l'ordinateur, que mes parents m'avaient acheté pour l'occasion, me permit de trouver le numéro des différents hôpitaux de la ville. S'il lui était arrivé quelque chose, ce qui n'était pas rare chez les drogués, il serait forcément passé par là. Je composais les numéros de chacun des hôpitaux, mais personne n'avais jamais entendus parler de Flash, cela aurait pu être un bon signe, mais malheureusement Flash n'étant pas son vrai prénom, ça n'était donc pas une information fiable.
Sollicitant les pages jaunes, je partis à la recherche des numéros de mes anciennes fréquentations. Léa, Paul, Etienne, Stanislas, Eddy, Jeff personne ne répondit « Numéro plus attribué » ne cessait de répéter la dame au téléphone. Et puis, il y avait Yann. Tremblante, je composais les dix chiffres sur mon fixe.

-Allo, murmura une voix lancinante.
-Yann ?
-Oui.
-C'est Roxanne.
-Roxanne !? Je... On m'a dit que tu avais fais une cure.
-C'est exacte et je suis totalement clean depuis plus d'un mois.
-Bravo ! Quand est-ce que tu reviens me voir, je suis sorti de taule il y a quelque semaines.
-Je ne pense pas que l'on se reverra Yann, j'ai changé... Et j'ai réellement envi d'arrêté toute ces conneries.
-Pourquoi tu m'appel alors ? se vexa t'il.
-Est-ce que tu as entendus parler d'un garçon se nommant Flash.
-C'est ton copain ? Lâcha t'il agressif.
-Un ami. Je ne lui ai pas parlé depuis un mois, et je n'arrive pas à le joindre, je m'inquiète pour lui...
-Flash... Je crois, que oui, j'en ai entendus parler. Son vrai nom c'est Lohan Dinkel, non ?
-Oui, enfin peut être... Comment va-t-il, tu le connais ?
-Oui et non, il est mort, enterré au cimetière Thomas Mann.
-Quoi ? M'écriais-je au téléphone.
De... d'une overdose, une bulle d'air lui est monté au cerveau ?
-Non, on avait des amis en communs, et je sais qu'il était clean depuis quelque semaine.
Il s'est fait renverser par une voiture. Il est mort sur le coup, son corps était encore très fragile.


Une boule obstruait ma gorge, pendant que mes doigts serraient le téléphone de toutes leurs forces.


-Je... je dois te laisser ... murmurais-je.
-Roxanne attend ! On se reparlera ?
-Je ne sais pas. Lâchais-je avant de raccrocher.


Mon monde semblait s'être arrêté de tourner. J'avais perdus mes repères, mes rêves tous ce qui me raccrochait à ma réalité.
Pourquoi étais-je sur cette terre ? Qu'allais-je faire à présent ?
Vivre une vie sans bute, comme une âme perdus ? Me tuer ? Replonger ?
Tant de possibilité s'ouvrait à moi, toutes aussi morbide les unes que les autres.
Il avait arrêté de se droguer, tout seul, sans aucune aide. Il l'avait fait pour moi, et il était mort. Je me mis à frapper les murs avant de fondre en larmes. Pourquoi avais-je fais tous ça ? Pourquoi avais-je enduré toute cette souffrance. Pourquoi m'être battu pour vivre, alors que parallèlement la seule personne avec qui, je voulais demeurer pour l'éternité m'avait quitté. A quoi rimais tout ça ?
Une autre question trottait dans ma tête : Comment les gens que l'on aime, peuvent t'il disparaître de ce monde, sans que l'on ne s'en rende compte.
I.N.J.U.S.T.I.C.E, fut le premier mot qui vint se graver contre mon mur. J'aurais voulus écrire des pages et des pages sur ce que j'endurais, mais aucuns mots n'étaient assez forts pour définir ce que je ressentais.
J'avais le c½ur, l'esprit et le cerveau déchirer, anéantis, aussi mort que Flash l'était. La souffrance de ma descente n'était rien, comparé à ça.
Je ressortis du peu d'affaire que j'avais emmené la lettre froissé que mon ami m'avait envoyée à l'hôpital. Retraçant du bout des doigts, l'écriture en patte de mouche illustrant la feuille blanche. J'étouffais dans ce monde sans AUCUNE valeurs. Alors que j'avais remonté la pente, voilà que je re-dégringolais bien plus bas que je ne l'avais jamais été.

La rentrée arriva vite, j'avais redoublé. Mon corps avait repris forme humaine. Il avait raison, j'aurais pu porter un maillot-de-bain sans honte.
Dehors, je vis ce sombre soleil, battre les carreaux de ma fenêtre. Comment pouvait-il faire beau en ce triste jour ? Comment ces rayons pouvaient-ils naitre alors qu'il n'était pas avec moi pour en profiter. Depuis des semaines, j'avais mal à la tête à force de pleurer, à force d'insomnies. Je n'étais quasiment pas sortis des profondeurs de ma chambre, c'est donc avec appréhension que je vis l'aube pointé son front impétueux sur les collines avoisinante.
Jeux du destin, « Elenore » des Turtles braillait à travers ma radio. C'était la chanson préféré de Flash.

« You got a thing about you
I just can't live without you
I really want you, Elenore, near me
Your looks intoxicate me
Even though your folks hate me
There's no one like you, Elenore, really...”

Je me dirigeais vers la salle-de-bain, ressentant le manque grandissant de sa présence à mes côté. Je voulais mourir et le rejoindre. Ma douche prise, je pris la direction de ma chambre et m'habillait. Mon regard tomba sur ma trousse à maquillage. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne m'avait pas servis. Je saisis un crayon et repartis vers le lavabo. Mes cheveux ondulé, encadrait majestueusement mon visage emprunt de tristesse et de douleurs. Il aimait tellement jouer avec mes cheveux.
La radio braillait ses décibels quelque part, au fond de ma chambre.
La musique changea, laissant place à une douce mélodie. Venue d'un songe ancestrale, elle est apparue. Sa voix. Si puissante, si douce. Elle me pénétrait tout entière, tordant mes boyaux, retournant mon c½ur, me coupant le souffle. Elle s'insinuait dans chacune de mes veines comme du poison, m'achevant à petit feu.
Dans un bruit sourd, mon crayon tomba dans l'évier, brisant sa mine, et éparpillant des dizaines d'éclats noirs dans la vasque blanche. Mais ça, je ne le vis pas. Je continuais à me fixer bêtement dans le miroir, tétanisé et prise de vertige. Mon esprit convergeait vers cette voix. Car, j'en étais tombé amoureuse.
J'ai par la suite appris qu'il ne s'agissait de personne d'autre que ce fameux groupe « Tokio Hotel », adulé par des milliers de fans. Je me serais explosé la tête contre un mur, je n'étais que l'une de leurs stupides victimes. Une parmi des milliers. Mes larmes coulèrent pendant que je gravais au marqueur noir le simple mot : I.N.A.C.C.E.S.S.I.B.L.E, sur le mur.

Puis, j'ai courus vers le vestige d'un puits en pierre, devant la mairie de ma petite ville. J'ai détaché le minuscule pendentif, qui pendait depuis l'âge de mes sept ans autour de mon cou, avant de le précipiter dans ce gouffre béant. Je l'ai observé froidement durant sa chute, jusqu'à ce qu'il soit totalement englouti par la pénombre, jusqu'à ce que j'entende un son d'éclaboussure retentissant.
J'ai alors formulé un v½u : « Liez nos destins, s'il-vous-plait ».
Puis, je pris la direction du lycée, cette voix avait un instant crée une trêve dans mon c½ur meurtris. Cette voix m'avait redonné espoir et une certitude. Flash était partit, mais moi je devais continuer à vivre, continué à rire, continué à aimer. C'est ce qu'il aurait voulus.

Mon ½uvre achevée, je repris pied à la réalité. Mes larmes avaient coulé, à la mémoire de ce funèbre passé. Je fis quelque pas en arrière pour observé mon travaille. Des couleurs enjouées avaient remplacé le triste noir, retraçant à l'aide de motif psychédélique notre trop bref passé en commun. Je souris, cela valait toutes les fleurs du monde.
Je n'avais jamais eu l'occasion, n'y même le courage de voir sa sépulture. Ca faisait à présent deux ans qu'il m'avait quitté, et chaque matin je continuais de penser à lui. Chaque nouvelle difficulté de l'accomplissais pour lui.
Sa mort n'avait finalement rien changé au faite, que je continuais à vivre pour lui. Et de là ou il se trouvait, il continuait à faire tourner mon monde. Un monde et une vie qui serait fantastique puisqu'il veillait sur moi.
Je m'assis en face de la tombe, soudainement apaisé. Ma vie n'avait été qu'un vaste champ de désolation avant que je ne le rencontre. En quelque mois il avait accomplis pour moi, plus que n'importe qui ne l'aurait fait. Bill se trouvait malgré lui, en seconde position.
Encore aujourd'hui je ne sais pas ce qu'il a pu représenter à mes yeux. Notre relation étant si particulière. Un ami, un frère, un amant ? Surement les trois à la fois, pourquoi vouloir à tout prix tout catégoriser ?
Mes pensés divaguèrent vers Bill... Lui aussi m'avait été d'une grande aide. Grâce à lui, j'avais pu affronter ce monde, la mort, mes peurs. Grace à lui j'avais pu retomber amoureuse, alors que je pensais tout sentiment bannies de mon c½ur. Il m'avait permis de devenir plus forte, plus assurée, et surtout plus sereine.

« Faite que nos destins soient liée... »


Bon, je trouve ce chapitre un peu brouillon. J'avais beaucoup d'idée et du mal à toute les placer.
J'ai eu particulièrement de mal à exprimer les sentiments de Roxanne à la mort de Flash. C'est tellement douloureux, que je pense qu'il n'y a pas vraiment de mot.
Voilà ! Dite moi ce que vous en avez pensé et lisez l'article qui suit SVP !

D'
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#Posté le mercredi 14 avril 2010 17:03

Modifié le vendredi 16 avril 2010 19:31

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  • Kiffs
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welt-hinter-meine-wand, Posté le jeudi 24 juin 2010 06:43

Est-ce que tu as lu "Moi, Christiane F. 13 ans, droguée, prostituée"? Ce que tu écris sur le passé de Roxanne m'y fait beaucoup penser. Tu t'y est prise de façon remarquable pour décrire ses sentiments et sa relation avec les autres drogués. Chapeau!


Staarstruckk, Posté le dimanche 23 mai 2010 19:29

Je t'innonde de commentaires, mais encore une fois, bravo.
Le monde de la drogue, de la prostitution, de la schizophrénie... Tu les illustres et les écris tellement bien.


GenLFik-2, Posté le mardi 18 mai 2010 20:16

J'ai encore pleuréééé =(

C'est trop trop triste. é_è

Mon dieu t'en connais des trucs sur la drogue te les drogués toi !? XD Tu t'inspires de ta vie ou des oeuvres que tu as lues ? O.O'

En tout cas c'était vraiment bien d'enfin comprendre la réaction de roxanne lorsqu'elle avait entendu la voix de bill pour la première fois. XD je me disais qu'il fallait bien que tu y reviennes ! =P C'était un peu étrnage au début ! XD ahah

Il y aurait tellement à dire sur ce chapitre, mais ... tes chapitres sont tellement longs que j,en oublie ce que je viens de lire =P (Sauf que c'est bien qu'ils soient longs parce que c'est bon ! =D)

Je voyais "Engel und Joe" dans ma tête quand je lisais les passages sur Roxanne et Lohann. =P Chai pas pourquoi en fait. XD Mais je me suis rendu compte que ça fonctionnait bien quand tu as dit qu'il était blond. =P


kasspouetefic, Posté le dimanche 25 avril 2010 19:53

ahhhh cest ca...
« Faite que nos destins soient liée... »

cest a cause de cette phrase j'en suis sure


ttsurtokiohotel94, Posté le samedi 24 avril 2010 17:32

Une suite superbe !
Pleine de révélations .... Hum ! J'adore =D


HeiligxHeilig, Posté le jeudi 22 avril 2010 15:22

Bisooous


HeiligxHeilig, Posté le jeudi 22 avril 2010 15:22

Moui tu pourrais m'expliquer cette histoir e de joint la xD


HeiligxHeilig, Posté le jeudi 22 avril 2010 15:22

Mais a vari dire j'ai pas compris u__u


HeiligxHeilig, Posté le jeudi 22 avril 2010 15:21

J'adore :D


Fiction-tOkioHotel-Clo, Posté le jeudi 22 avril 2010 05:29

A quand la suite ? ^^


Fiction-tOkioHotel-Clo, Posté le jeudi 22 avril 2010 05:28

Chapitre génial !!!
Dans ce chapitre, on en aprend beaucoup sur le passé de Roxanne
C'est triste quand même pour elle ...
Mais sinan super chapitre


Miisses--Choco-Bonbec, Posté le mercredi 21 avril 2010 10:16

J'ai beaucoup aimé ces deux derniers chapitre, et j'aime toujours autant le POV de Tom mdr et la complicité qu'il peut avoir avec son frere ^^


Miisses--Choco-Bonbec, Posté le mercredi 21 avril 2010 10:16

hey, desole d'avoir mis autant de temps a venir lire tes chapitres --' j'étais parti en vacances x)


TOKIOredenHOTEL, Posté le lundi 19 avril 2010 09:17

j'adore toujours autant ta suite =)

bisous a bientôt j'espére ^^


Ooo-BulDvasion-TH-ooO, Posté le lundi 19 avril 2010 06:09

Misèèèèèèèère!!!!! C'est positif hein je te rassure ;)
Mais d'abord...Coucou ^^
Alors mon avis...Mon dieu, mais je n'ai pas décroché mes yeux de ce chapitre! Il est tout simplement magnifique!!
C'est super bien écrit et puis on plonge dans le monde de la drogue de plein fouet, hein...C'est hallucinant!!
On ressent tellement l'enfer, la dégringolade, la peur...Enfin c'est super réaliste!!J'en aie appris bcp aussi...
En plus ce chapitre rejoint le début de l'histoire, alors ça j'adore!!Quand on voit les liens entre les chapitres, le pourquoi du comment ^^ Tout s'installe dans la tête...
Enfin je ne sais pas quoi dire de plus...Juste bravo encore une fois ^^
Je crois que je vais souvent te le dire mais qu'est-ce que je suis contente d'être venue faire ma curieuse quand tu m'as laissé ta pub!!
Je n'ai qu'une chose de plus à dire...Vivement la suiiiiite!!!!!!!!!! :D


schweig-nicht, Posté le dimanche 18 avril 2010 13:59

De loin, c'est ton meilleur chapitre !
L'histoire douloureuse de Roxanne est si bien décrite, les sentiments si bien transmis ! Tu est très talentueuse !
Et j'ai adoré la reprise du Prologue ! Et j'ai compris avec éffarement tellement de choses qui étaient obscurs ....
Je te félicite !
Bravo =^D


schweig-nicht, Posté le dimanche 18 avril 2010 13:47

" parce que la drogue c'est une histoire d'amour qui dure toute une vie, parce qu'elle est partout même si on ne la voit pas."

C'est d'une beauté cette phrase ... <3


schweig-nicht, Posté le dimanche 18 avril 2010 13:43

« Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines lasers, des ouvres boites électroniques.
Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis.
Choisir son survet' et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie choisir de s'affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de McDo.
Choisir de pourrir à l'hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants, niqués de la tête, qu'on a pondu pour qu'ils prennent le relais.
Choisir son avenir, choisir la vie.
Pourquoi je ferais une chose pareille ? J'ai choisi de pas choisir la vie, j'ai choisi autre chose. Les raisons ?
Y'a pas de raison. On n'a pas besoin de raison quand on a l'héroïne. »

Qui est le géni qui a écrit ça ?


Sokaia, Posté le vendredi 16 avril 2010 06:59

Ahah... Ca se sent dans ton texte que tu as un entourage qui joue avec ces choses là! Mais j'ai vraiment bien aimé, et beaucoup appris! ^^


luge-traum-wirklichkeit, Posté le jeudi 15 avril 2010 16:27

Bonsoir la miss ^^
J'ai découvert ton histoire sur la fiction d'une amie. je l'es lu d'une traite et j'avoue que j'adore. J'aime l'originalité de l'histoire, ta tournure de phrase et ton personnage, Roxanne, est juste trop attachante. C'est possible de me prévenir du postage de la suite ?!! Merci d'avance bonne soirée bye


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